Japan Expo

JapanExpo

Article sur le 20e Impact

On revient aujourd’hui sur l'événement Japan Expo 2019 !

 

La petite histoire :

    Tout commence en 1999 quand Jean-François Dufour, Sandrine Dufour et Thomas Sirdey décide de créer une exposition sur le thème du Japon. La première année, ce qui deviendra le plus grand salon sur le thème de la culture japonaise ne dispose que d’un garage et du sous-sol de l’ISC Paris, soit 2500 m².

    Le nom Japan Expo arrivera en 2000, quand les étudiants de l’ISC Paris et des associations se mêlent à l’événement. Le salon s’offre pour la première fois un véritable espace qui lui permet d’élargir son spectre, jusque là confiné aux manga et anime, le tout pour d'excellent résultat de fréquentation.

    L’année suivante, JADe se retrouve seul au commande et déménage à l’espace Austerlitz. De nouveau sujets sont abordés, dont les jeux vidéos et c’est cet année que des mangaka japonais font le déplacement.

    2003 et 2004, tout se passe à la Défense avec l’apparition de stand Pokemon et Yu-Gi-Oh!.

    2005 sera une année sans JE, mais le salon s’installera définitivement au parc des expo de Villepinte. L’organisation se professionnalise, puisqu’elle est gérée par SEFA EVENT, le tout pour un espace de plus de 65 000 m² à partir de 2007. Le succès sera au rendez-vous avec 81 000 visiteurs.

    En 2009, la Japan fête ses 10 ans. Pour fêter ça, elle s’exporte dans le sud avec une édition Japan Expo Sud à Marseille.

    Cette année, c’était les 20 ans de l’événement.

 

Sans attendre, passons à mon avis sur l’événement !

Trajet aller dans Paris :

    Et oui, à moins d’habiter sur place, c’est ici que tout commence ! Je suis un lève-tôt, donc j’ai évité la foule, tout du moins jusqu’à l’arrivé au RER B. Là, on comprend où l’on va. Premier bain dans l’ambiance : déjà pas mal de cosplay. Si vous avez de la chance, vous aurez peut être une place assise… Vu comme tout est indiqué de façon claire et lisible, je conseille vraiment aux provinciaux comme moi de suivre les cosplayeurs. Au moins aucun risque de se perdre. Profitez du trajet le matin, l’air du RER est encore frai et c’est peut être la dernière fois de la journée que ça vous arrivera.

    Arrivé à l’événement, c’est le débarquement, le tout dans une organisation à la française : en troupeau. Mais vous serez vite arrêté par un bandeau de contrôleur venu faire de l’argent. Je précise : je n’ai rien contre les contrôleurs et je pense qu’ils peuvent avoir leur utilité. Tout de fois, faire payer le passage 35€ pour ceux qui ont tout simplement égaré leur ticket de RER, je trouve ça plus que limite, surtout qu’on a pas été avertie plus tôt. Je ne sais pas qui s’occupe du service événementiel, mais ayez au moins l'honnêteté de préciser qu’il faut prendre soin de son ticket.

Arrivé à la Japan :

    Une fois les 35€ digérés, (pour en avoir parlé avec d’autres personnes épinglées en même temps que moi, je suis loin d’être le seul à avoir du mal à digérer) le salon commence par de la marche. Fini les contrôleurs de mauvaise fois et bienvenu au staff de la Japan Expo, de bonne humeur et suffisamment bon en organisation pour vous envoyer dans la bonne file d’attente, où il faut marcher, marcher, marcher et marcher en serpentant jusqu’à l’entrée du salon. Là encore, vous êtes accueillis par le staff en pleine forme après environ 1h30 de vérification des billets. Petite précision : si vous l’intention de retrouver des amis à l’entrée du salon, vérifiez avant qu’ils possèdent le même type de billet que vous. Il n’y a pas beaucoup de com sur ce sujet, mais il y a plusieurs entrés… Bref, il ne vous reste plus que quelques mètres à parcourir et vous y êtes ! L’El Dorado de l’otaku est à vous !

Repérage, achat et expo :

    Et non ! Pas de précipitation, il vous faut déjà de quoi vous repérer. Pour ça, vous allez naturellement vous tourner vers l’entrée pour chercher des plans papier près du torii de bienvenu. Et là, surprise : deux grands panneaux et c’est tout. La partie la plus intéressante étant évidemment d’essayer de prendre une photo claire et complète du tableau malgré la foule qui s’obstine à mettre ses doigts dessus… Attention, si vous voulez assister aux événements de la journée, n’oubliez pas d’aller voir à l’arrière des panneaux, où se trouvent l’emploie du temps des salles et scènes en fonction des jours. Et l’appli mobile me direz-vous ? Si ça parait être une bonne idée pour économiser du papier, quand 200 000 personnes se connecte à la même appli en même temps, ça n’aide pas forcément… ^^”

    Une fois que j’ai abandonné l’idée d’essayer de me repérer par rapport au plan, je suis partie du principe que suivre les bonnes moquettes me permettrait d’arriver plus ou moins là où je voulais. Et ma théorie c’est avérée être totalement exacte ! J’ai donc pus commencé fièrement par quelques stands d’éditeurs (pika et kana pour ne pas les citer), le tout avant l’arrivé de la plus grande partie des visiteurs. Là encore, attention à ne pas confondre la file de la caisse, celle pour réserver une dédicace et les embouteillages dans les allées du stand ! Je préviens que très vite les grandes allées deviennent impraticables à cause du monde. Tout de fois, on peut noter qu’on entre très vite dans ce qu’on pourrait appeler la “vrai ambiance” de la Japan : des cosplayers un peu partout, des gens avec des pancartes Free Hugs, des otaku, des geeks, quelques métaleux et des moldus curieux. Bref, une superbe ambiance où règne bonne humeur et brouhaha. Inutile de préciser que si vous espérez faire un essaie gaming dans les stands des plus grosses licences, il faudra vous y prendre très très très tôt…

    Mais la mâtiné passe vite, surtout si vous cherchez vos amis et que vous ne parlez pas de la même porte d’entrée… Alors très vite vient le temps de la pause repas. Il y a alors plusieurs écoles. Il y a ceux qui ont amené à manger, ceux qui achètes sans compter et ceux qui cherchent un bon plan. Nous y reviendrons, mais dans tous les cas, la partie la plus compliquée est de trouver un endroit où s'asseoir une fois votre déjeuner prêt. Profitez des grands espaces prévus à cette effet, car il y a plusieurs scènes et un bon nombre de stand culturel (dont celui de Go et de Shogi) dans les alentours. Il y a beaucoup de poubelles, ce qui évite de voir des déchets traîner un peu partout sur le sol. Un très bon point quand on voit l’état déplorable de certaines rues… 

    L’avantage des stands, notamment des éditeurs de manga, c’est que le personnel est très enclin à discuter, même si certains le font de façon très amicale et constructive quand d’autre le font dans la seule et unique optique de vendre un maximum. (Petite dédicace au vendeur de chez Pika qui connaissait par cœur le synopsis du manga Harmony sans connaître les antécédents de sa propre série.). C’est d’autant plus vraie avec les petits stands perdus entre les shop des auteurs et artistes indépendants. Niveau organisation des stands, chacun a sa façon d’organiser les choses, avec plus ou moins de réussite. Plusieurs écoles sont à votre disposition : le mode “mini magasin” de Pika est très pratique pour prendre tout ce qu’on veut acheter avant d’aller à la caisse. Le stand Kana permet d’avoir une bonne vision de la marchandise, mais c’est très vite compliqué de faire tout le tour du stand, alors il vaut mieux demander au vendeur de récupérer les mangas pour vous. Delcour-Tonkam et Soleil proposaient eux aussi des stands assez proches du concept “mini magasin”. Facile d’accès et pratique pour éviter l'affluence dans les rayons. Tout de fois, je dois dire que je n’ai que moyennement apprécié la partie où de simples extraits d’Ice Pig recouvraient le tome 10 de Dead Tube, le tout sous plastique… Je me retrouve donc sans Ice Pig et avec un tome d’une série que je n’ai même pas encore commencé… Kioon proposait un stand proche d’un échoppe de marcher. Si c’est très vite impraticable à cause du monde, l’éditeur a au moins eu l’idée de proposer de très très grand sac avec de superbes illustrations. Ce sac m’a sauvé la vie pour le reste du salon. Voici pour la plupart des organisations de stand manga. On peut tout de fois noter un fait étonnant : le stand Niho Niba, spécialisé dans le hentai a eu beaucoup de visiteur et un grand stand, alors que d’autres éditeurs plus anciens se sont contentés d’un emplacement à peine plus grand que celui des artistes indépendants… Je dis ça, je dis rien.

    Autre partie très importante du salon : les échoppes. Réplique d’arme, figurine, nourriture, goodies, dessins, poster, cosplay, il y en a pour tous les goûts. Il y a vraiment beaucoup d’échoppes et les prix sont parfois assez personnels. Nous y reviendrons. Je suis tout de fois étonné de certaines parties du salon qui tiennent beaucoup plus du marché que du salon culturel. Malheureusement, ce genre d'échoppe attire beaucoup plus que certains stands, qui finissent cachés derrière les clients...

    Enfin, il faut aborder la dernière partie de la journée de Samedi : la ECG ! Si les prestations cosplay valent très clairement le détour, l’organisation est tout bonnement pitoyable. Je comprend parfaitement que le staff demande d’arriver en avance. Mais pour être arrivé vers 16h15, je considère vraiment que l’attente est trop longue. Les places du spectacle précédente ont été libérées à 16h30 et les VIP installés à 17h15, soit au moment où la danse Awa Odori a commencé et a donc joué devant un petit quart de salle, le tout avec beaucoup de retard et pendant que les spectateurs commençaient à se trouver une place. Après de la pub et beaucoup, beaucoup, beaucoup d’attente, nous avons enfin fini par nous installer, sans tout de fois avoir obtenu de place assise malgré l’attente et une salle restée vide pendant plus de 30 minutes. Vers 18h, l’ECG a enfin commencé ! De très bonne prestation malgré le fait que seul une infime minorité d'artiste ont choisi de cosplayer des anime (oui, c’est une grosse déception… Encore merci à ceux qui ont cosplayé @IdolMaster, même s’ils ont mis la chanson anglaise). Le spectacle valait le coup malgré les bugs techniques et le problème d’affichage qui arrivait parfois sur l’écran. Bref ! A cause de tout le retard accumulé, une bonne partie des spectateurs est repartie vers 19h, après à une peine un peu plus de la moitié des prestations… (c’est aussi mon cas…)

Organisation et conseilles :

    Je sais que l’événement vient de se terminer, mais j’ai vraiment eu du mal à trouver des conseils concret pour m’y préparer. Alors voici étape par étape ce que je vous conseille pour profiter au mieux de l’événement.

    Aller-retour :

  • Prévoyez votre itinéraire à l’avance et suivez les cosplayeurs

  • Pensez à prendre un grand sac suffisamment solide pour transporter un certain poids sans vous handicaper

  • Prenez bien soin de vos tickets et gardez les sous la main

  • Profitez des endroits frais

    Le Salon :

  • Regardez le plafond ! Et repérez votre file ou un stand grâce aux écrans et banderole

  • Si vous amenez à manger, inutile de prendre beaucoup. La chaleur coupe la faim…

  • Emportez beaucoup d’eau. Très vite il fait très chaud, alors c’est vital

  • Chaussure de marche de préférence confortable conseillé

  • Si vous voulez faire des Free Hugs, faite les le matin, tant que tout le monde n’est pas encore trempé de transpiration

  • Repérer le plus vite possible les animations qui vous intéresse et leur emplacement pour vous y rendre 

  • Repérez-vous avec les moquettes et les plus gros stands

  • Faites des poses en trouvant des endroits plus calme (les parties technologique et culturel du salon sont plutôt vides par rapport au reste)

  • Si vous restez plusieurs jours, étalez vos achats. Sinon, essayez de les faire sur le temps du midi, ou dans l’après midi pour ne pas les porter toute la journée

  • Profitez des sacs qu’on vous offre

  • Si vous voulez acheter des figurines ou autres, faites le le plus tard possible et marchandez

  • Profitez des parties “amateurs” pour flâner et discuter avec les exposants pour faire retomber la pression

Conclusion :

    C’était la première fois que j’allais à la Japan Expo et je dois dire que l’événement est à la hauteur de sa réputation. J’ai pris beaucoup de plaisir malgré le monde et la chaleur et je pense y retourner d’ici l’année prochaine ou la suivante. C’est à faire au moins une fois pour un otaku.

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Le paradis se trouve souvent au milieu de l'enfer !

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