.hack//Sekai no Mukou ni

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Aujourd’hui on s’attaque au film .hack//Sekai no Mukou ni !

La petite histoire :

C’est un film d’animation sortie le 21 Janvier 2012 pour 1h40 d’animation 3D. Réalisé par Matsuyama Hiroshi, ce film est une adaptation d’un manga (dont je n’ai pas trouvé le nom) de la saga .hack.

Il a été entièrement réalisé par le studio de jeu de la saga : CyberConnect2. Il est aussi connu sous le nom .hack//The Movie.

Il a également été commercialisé sous la forme d’un pack contenant le dvd blue-ray du film ainsi que le jeu PS3 .hack//Versus.

Personnage :

Yûki Sora est l’héroïne de notre histoire. Jeune adolescente qui vit avec son grand-père et sa mère, c’est une ado assez indépendante des autres qui marche comme elle peut dans la ligne droite que lui a tracé son grand-père : éviter de tomber dans la dépendance de la technologie. Toutefois, son père, fortuné, continue de lui envoyer tous les gadgets à la mode à défaut d’être vraiment présent pour elle. Souffrant parfois de la solitude, elle a du mal à s’intégrer aux autres quand elle ne maîtrise pas le sujet de la conversation. Elle en pince pour Kakeru. Dans The World, elle joue le personnage de Kite, le Twin Blade le plus connu de la saga. Sakuraba Nanami, seiyuu et actrice, signe ici une performance particulièrement remarquable, donnant réellement l’impression d’être face à une ado. Un gros plus pour rendre ce personnage d’autant plus attachant.

Okano Tomohiko est un camarade de classe de Yûki. Passionné par les nouveautés, c’est un joueur de The World assidu. Malgré son côté comique et un peu immature, c’est quelqu’un sur qui on peut compter. Il est le meilleur ami de Kakeru et en pince depuis longtemps pour Yûki. In game, il joue Balder, un personnage devenu légendaire en plus d’être le maître de la guilde Crusade. Il aime aussi beaucoup aider les nouveaux joueurs.

Tanaka Kakeru est le meilleur ami de Tomohiko. Toujours sérieux et de nature assez froide, c’est quelqu’un qui parle peu et est assez solitaire. Mature, il aime le calme et ne s’emporte jamais. Il ne semble pas se rendre compte des sentiments de Yûki à son égard. In Game, il joue Gondo, un blademaster très populaire.

Scénario :

Nous sommes en 2024. La technologie prend de plus en plus de place dans le quotidien de la population et ceux malgré les précédents évènements relatés dans les différents jeux .hack. Le jeu The World est d’ailleurs plus populaire que jamais, touchant petit à petit d’autres générations que sa cible première. De son côté, Yûki est une adolescente comme il y en a beaucoup d’autres. Éduquée pour faire barrage à la technologie et pas particulièrement intéressée par le milieu du jeu vidéo, elle a toutefois de plus en plus envie de découvrir The World afin de se sentir plus intégrée parmi ses camarades de classe et notamment Kakeru. Un jour, elle décide de passer le pas et de tester la démo du jeu. C’est ainsi qu’elle découvre cet autre monde incroyable où tout le monde peut être différent. Mais ce nouveau monde va bouleverser sa vie et son futur proche…

Comme on pouvait s’y attendre, le scénario est tout bonnement excellent. Jouant avec savoir faire de la double trame vie réelle / vie in game, le film se joue des personnages et de leurs sentiments, allant jusqu’à lancer de petites perches aux anciennes générations, de joueurs ou de personnes. Les références aux jeux et à son lore sont très digestes et ne gêneront pas les néophytes. Retournement de situation, quiproquo, action, humour et sentiments sont à prévoir pour ce condensé romanesque des plaisirs que l’on peut trouver dans un MMORPG. Je n’attendais rien de particulier de ce film et j’ai véritablement été surpris de son ton comme de sa qualité.

Graphisme :

Nous sommes en 2012. La qualité graphique est somme toute compliquée à juger. Certes en dessous des standards de l’animation 3D, il faut garder à l’esprit que ce film a été entièrement réalisé par un studio de jeux vidéo : CyberConnect2. C’est sans conteste ce fait qui donne à l’animation un design si particulier qui me plonge dans la confusion aujourd’hui encore : est-ce que j’aime ce design ou non ? Ce sera donc à vous de juger sur pièce. Pour ce qui est de la partie in game, le travail de texturing et sur les particule est tout bonnement hallucinant et n’a rien à envier à la plupart des productions actuelles. C’est nerveux, fourni, qualitatif, sans redondance et de très bon goût, quitte à créer une petite rupture avec les précédents design de la saga. Le charadesign est toutefois resté dans l’esprit de la saga. Le rythme est efficace et permet de proposer un film réellement complet sans pour autant devoir le faire durer 3h30.

Les OST sont plus classiques que ce à quoi on aurait pu s’attendre de la part de la saga .hack. Cela permet sans aucun doute aux néophytes de se plonger plus facilement dans l'œuvre.

Point noir :

Le design très particulier ne plaira sans doute pas à tout le monde, surtout à ceux qui sont dors et déjà habitués à l’animation 3D américaine.

Conclusion :