Trinity Seven

Aujourd’hui on s’attaque à l’anime Trinity Seven !

La petite histoire :

    C’est à l’origine un manga scénarisé par Kenji Saitô et dessiné par Akinari Nao depuis 2010 pour aujourd’hui 27 tomes chez Panini Manga.

    L’adaptation anime sort en 2014 pour 12 épisodes, 1 OAV et 2 films d’animation.

Personnage :

    Kasuga Arata est le héros de cette histoire. Simple lycéen un peu pervers et à la retenue particulièrement absente, il n’en est pas moins amoureux d’Hijiri, sa cousine, et vit assez mal sa disparition soudaine. Malgré cela, il peut se montrer particulièrement motivé et n’hésite pas à travailler dur pour atteindre ses objectifs.Finalement, ce n’est pas un héros si classique que cela.

    Asami Lilith est une magicienne extrêmement puissante faisant partie des Trinity Seven. Malgré son jeune âge, elle est déjà professeur. De nature sérieuse, elle n’est pas particulièrement douée socialement et a souvent du mal avec le comportement désinvolte d’Arata.

    Kannazuki Arin est le sosie d’Hijiri. C’est une magicienne faisant partie des Trinity Seven qui parle peu, mais tente de s’investir dans des relations sociales qu’elle ne comprend pas. Elle est toujours d’un calme olympien et ne comprend pas la gêne des autres. C’est un personnage que j’aime beaucoup.

    Yamana Mira est une des Trinity Seven. Très puissante, elle se voit comme l’incarnation de la justice et a tendance à faire sa loi. Dans le fond, c’est une fille très agréable et plutôt timide.

    Kazama Levi est une jeune fille atypique des Trinity Seven. Habillée en ninja, elle donne rarement le meilleur d’elle-même et se contente souvent de suivre le groupe dans l’ombre. Si elle est finalement assez discrète, c’est un personnage très intéressant.

    Selina Sherlock est la sœur jumelle d’une des Trinity Seven. Passionnée de journalisme, elle a tendance à mettre son nez partout. C’est quelqu’un de très agréable.

Scénario :

    Arata mène une vie paisible de lycéen. Il vit avec sa cousine depuis la disparition de ses parents jusqu’au jour où il remarque que le soleil est devenu noir. Là, tout bascule. Hijiri et son monde disparaissent sous ses yeux. Il se retrouve dans des ruines et fait la connaissance musclée de Lilith qui lui propose de lui remettre son grimoire ou de mourir. Mais Arata décide de rejoindre l’académie dont vient Lilith et d’apprendre la magie pour retrouver celle qu’il aime. Quelle est donc cette magie qui le rend si dangereux ? Qui est à l’origine de la menace qui pèse sur l’académie ? Arata parviendra-t-il à retrouver Hijiri ?

    Ce scénario part beaucoup plus loin que ce que je ne pensais. Le début du titre nous fait passer par plusieurs phases, du tragique en passant par la comédie romantique ecchi, pour finalement s’arrêter sur un titre à l’ambiance assez proche des scènes d’actions de shakugan no shana, en plus “shonen” et plus “harem”. Le héros a beau être un peu plus intéressant que la moyenne, le titre se dévoile dans ses personnages secondaires socialement très intéressants, ainsi que dans son concept de magie originale. On aurait pu s’attendre à un ecchi harem très standard, mais ce titre développe de très belle relation d’amitié, différenciant bien celle-ci de l’amour ou du simple plaisir des yeux. C’est assez remarquable.

Graphisme :

    Nous sommes en 2014. Pour son année, ce titre est bon, sans pour autant être excellent dans aucun domaine. Le design est standard par rapport à son genre. Le charadesign est bien conçu, mais lisse malheureusement les traits du dessin d’Akinari Nao. Les quelques parties d’intégration 3D sont très bien conçus. Les scènes de ecchi sont agréables, quoique souvent sorties de nul part et débouchant sur des scènes comiques plus proches du style du mangaka. Les scènes de combats sont excellentes, quoique parfois un petit peu abrégées. Le rythme est au début assez inégal, mais se bonifie au fur et à mesure du titre.

    Les OST sont assez discrets, mais l’opening Seven Doors de ZAQ est vraiment excellent. L’ending : BEAUTIFUL≒SENTENCE de Magus Two est également très bon.

Point noir :

    Le petit côté ecchi avait pénalisé injustement le titre à l’époque.

    L’anime se clôt un peu vite… Mais il est suivi des deux films.

Conclusion :

    J’ai beaucoup aimé Trinity Seven. Plus qu’un simple harem ecchi, l’univers est complexe et les personnages intéressants et attachants. Je le conseille fortement aux fans de shonen ecchi soft.