Fushigi no Umi no Nadia

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Aujourd’hui on parle de Nadia et le secret de l’eau bleue.

La petite histoire :

    C’est un anime sorti entre 1990 et 1991 pour 39 épisodes. En France, il est licencié par ADN et Dybex. Il est également connu sous son nom japonais : Fushigi no Umi no Nadia.

    Une suite sous la forme d’un film d’animation de 1h30 sortira en 1991 : Nadia et le Secret de l’Eau Bleue - Le Secret de Fuzzy ou Gekijou You Original Han. Il est disponible en physique chez feu Kaze.

    Enfin, des épisodes spéciaux sortiront en 2003, en 10 épisodes de 4 minutes.

    L’histoire a été adaptée en Light Novel en 1990 et 1992  et éditée en 2023 par Black Box, soit Nadia, le secret de l’eau bleue en 3 tomes, Le jour le plus long de Jean et Nadia en 1 volume et enfin Marie et le secret de la forêt en 1 tome également. A noter que la communication sur le titre semble être malheureusement inexistante.

    Une version anime comics est sortie en 1994 au Japon et disponible depuis l’an dernier chez Black Box, en 6 tomes dont 3 actuellement sortis.

    Un ouvrage gratuit édité par Third Editions et raconte la production de ce titre.

    En effet, on retrouve dans le staff quelques noms prestigieux, tels que Hayao Miyazaki au concept original ou encore Hideaki Anno (Evangelion) à la réalisation.

Personnage :

    Nadia est l’héroïne de cette histoire. Jeune adolescente aux origines oubliées, elle suppose à sa peau mate qu’elle est née en Afrique. Elle se balade avec Atila, un lionceau. La seule chose qui la rattache à ses origines est une pierre bleue, accrochée à un pendentif. Elle survit en faisant des tours dans un cirque.  C’est une jeune fille qui peut être véritablement adorable, comme la pire des pestes. En effet, elle a un caractère très fort et se braque en permanence sur ses positions. Elle a une facilité assez déconcertante à comprendre les animaux et elle est naturellement très proche de la nature.

    Jean Roque de Baltique est un jeune garçon originaire du Havre. Héritier de son père disparu, il vit avec son oncle et sa tante, tout en utilisant l’argent de son père pour inventer des engins plus abracadabrant les uns que les autres. Passionné par la science et l’aventure, il s’emporte toujours quand il s’agit de découvrir de nouvelles choses. C’est quelqu’un d’agréable, qui sait se mettre au service des autres et aime être utile. Il a bon caractère et est assez mature, même si son objectivité à parfois du mal à encaisser les sautes d’humeur de Nadia. Il en pince d’ailleurs pour la demoiselle.

Scénario :

    1889, Paris. La ville lumière accueille l’exposition universelle, le plus grand évènement culturel et scientifique du monde. Jean à fait le déplacement avec son oncle pour y faire la démonstration de son avion aéroplane à moteur face au monde entier. Pendant que ses concurrents jettent leurs prototype dans la Seine les uns après les autres, il remarque une demoiselle à la couleur de peau peu courante et accompagnée d’un animal qu’il n’a jamais vu : Nadia. Il se décide à l’aborder et se retrouve bien malgré lui à organiser sa fuite quand celle-ci se retrouve pourchassée par des bandits, qui en ont après sa pierre. C’est ainsi que leur voyage commence… Un voyage qui va les mener bien plus loin qu’ils ne peuvent l’imaginer, sur les traces d’un ordre mondial secret et surpuissant : la Nouvelle Atlantide.

    Une interprétation très inspirée de 20 000 lieues sous les mers de Jules Vernes, qui n’a d’ailleurs rien à envier à son homologue allemand Opération Nautilus. Les 39 épisodes ne sont pas là pour rien et permettent non seulement à nos héros de faire de nombreuses rencontres et de grandir en conséquence, mais également à nous même d’élargir petit à petit notre point de vue sur le monde tel qu’il est présenté. Tantôt orienté vers l’aventure, tantôt vers l’action, le danger, la romance ou même la technologie, c’est une série très complète, qui nous fait passer par tous les états d’âmes. Une claque monumentale et un chef d'œuvre pourtant assez peu connu.

Graphisme :

    Nous sommes en 1990. La qualité est excellente, tout comme le design particulièrement efficace malgré les nombreux personnages. Les finitions sont remarquables et les designs font des vas et viens entre un style presque enfantin qui nous vient des années 70 et un style froid et sérieux, tout droit venu des œuvres SF des années 40. Les scènes d'action sont particulièrement bien réalisées, tout comme toute la partie SF du titre. La partie comique prend toutefois un petit peu de plomb dans l’aile, c’est donc à voir avec beaucoup de légèreté. Le rythme est bon, jouant des différentes phases du titre pour calmer le jeu de temps en temps.

    Les OST paraissent assez classiques, mais ils sont parfaitement adaptés au titre. Un excellent travail, une fois de plus, de Shiro Sagisu. L’opening, Blue Water de Morikawa Miho, est particulièrement bon sous tous les points, représentant très bien le titre.

Point noir :

    Difficile de trouver un point noir à un titre toujours aussi exceptionnel, 34 ans après sa sortie.

Conclusion :

    J’ai vraiment pris une immense claque sur Fushigi no Umi no Nadia. Je n’avais pas du tout anticipé à quel point ce titre allait partir loin. Je le vois désormais avec une nostalgie et une affection toute particulière. Un coup de cœur !

FushigiNoUmiNoNadia
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Date de dernière mise à jour : 06/05/2024

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